eSCM, « i » Sourcing Capability Model, modèle d’aptitude à l’externalisation, est un référentiel émergent très intéressant. Il s’adresse à toute organisation recourant à des prestations externes autour de l’IT. Autant dire… à toute organisation (ou presque).

Porté en France par quelques « Grands Comptes » ou fournisseurs de services IT comme La Poste, Stime (Groupe Intermarchés), IBM…, ce référentiel est de plus en plus présent dans le vocabulaire des professionnels, et à juste titre : il synthétise les meilleures pratiques de l’externalisation.

Son approche est différente d’ITIL^® ou de l’ISO 20000 : il s’agit à l’origine d’un référentiel d’évaluation, destiné à permettre aux organisations d’évaluer leur maturité en matière d’e-sourcing. Ici, encore moins qu’avec ITIL^®, il ne s’agit pas de mettre en œuvre l’ensemble des pratiques inventoriées (95 pour l’eSCM Client, 84 pour l’eSCM Fournisseur). Il s’agit de mettre en œuvre le juste nécessaire par rapport aux problématiques de l’organisation.

eSCM ne se pose pas en concurrent des autres référentiels. Il est en fait complémentaire, notamment à ITIL^® et ISO 20 000. Il pallie les limites de ces-derniers par rapport au démembrement de responsabilités sur les processus de gestion des services qu’implique souvent l’externalisation.